samedi 19 novembre 2016

Qui sont-ils?

Essuie tes yeux
avec ton âme
il est temps de voir
les vaisseaux
sur ces mers dégagées
au-dessus de la ville
dans les cieux en tempête
qui sont-ils
quel oubli mange nos vies

Ma tête en feu se souvient
à briser les croyances
les Idoles de la condition
humaine
j'ai retrouvé mes rêves
je suis sortie du sommeil
qui sont-ils
dans la déchirure du ciel
à venir partir
remettre en ordre
la génétique et ses codes

Essuie tes yeux
avec ton âme
il est temps de voir
dans nos douleurs
faites de peurs
dans les murs de l'orgueil
autant d'ombres prisons
un horizon à renverser
une perspective nouvelle
hors de la Caverne
platonicienne

Le jour où j'ai vu
la Lumière
les frontières temporelles
la chronologie de merde
autant d'ombres prisons
la tête coincée dans la terre
je redresse l'échine
par-delà les religions
un nihilisme qui fait ambiance
délétère
le jour où j'ai vu
la Lumière
j'ai retrouvé mes rêves
je suis sortie du sommeil
qui sont-ils
quel oubli mange nos vies.


mardi 15 novembre 2016

La clef du temps

Le paysage s'est arrêté
j'ai pleuré
le long de l'arbre
j'ai mis son ventre
dans mon ventre
et que tout le reste
s'en aille

Où es-tu
toi qui est moi
pas dedans
pas dehors
et la frontière en guerre
ne me dit plus
Rien

J'ai mis ton ventre
dans mon ventre
comme un jour nu
né de la mort
encore présente
je t'ai senti enfant
je t'ai vu
dans les âges du temps

Un seul pas aura suffi
combien de fois répété
toute ma vie durant
qui décide quand
s'ouvre cette porte
ce cœur en forme
de feuille morte

Qui es-tu
toi qui est moi
pas dedans
pas dehors
et la frontière en guerre
ne me dit plus
Rien.


jeudi 3 novembre 2016

La loi du monde

C'est la loi du monde
qui croit trouver
amour amitiés
des autres pour combler
le silence
les cris de l'enfant

Rien ne sert
de courir t'accélère
et moi tout c'que j'veux te dire
c'est je t'aime

C'est la loi du monde
un jour je l'ai vu
depuis l'angle mort
et comme un gant
à moitié crevé
ma vie s'est retournée

Le forçat est devenu
dans ses yeux rieurs
son ami le meilleur
une mère un père
un corps debout
et toute cette lumière
d'où qu'elle vienne

Rien ne sert
de courir t'accélère
et moi tout c'que j'veux te dire
c'est je t'aime

C'est la loi du monde
il est là pleure
se tord les bras
et tous ces rejets ça fait mal
jusqu'à c'que le miroir
devienne soi
j'y vois une aube
une aurore
la force de Dieu
la foi au-dessus des toits

Rien ne sert
de courir t'accélère
et moi tout c'que j'veux te dire
tout c'que j'veux te dire

C'est la loi du monde (bis).