vendredi 6 novembre 2015

Ils peuvent chercher

Nous avons laissé
derrière nous
comme entre nos doigts
quand file le sable
ce qui recouvrait
la mémoire
comme un trou dans notre âme

Nous sommes devenus
mais qui peut nous voir
il ne reste plus
que la foi
ils peuvent chercher
les chercheurs d'or
c'est dans la parole
dans le verbe
sa chair
que l'amour se fait

Ils peuvent chercher
les chercheurs d'or

Nous avons laissé
derrière nous
dans le presque rien
le presque tout
te souviens-tu
nous avons cru
à l'infâme
dans le rire écrasant
l'humilité
quand dans nos yeux
on nous en voulait
d'être là
j'ai compris
mon ennemi mon frère
rien d'autre
ne me traversera

Ils peuvent chercher
les chercheurs d'or
c'est dans la parole
dans le verbe
sa chair
que l'amour se fait

Ils peuvent chercher
ils peuvent chercher.


Peinture de Tomasz Alen Kopera

jeudi 5 novembre 2015

Aux caresses intérieures

Aux caresses intérieures
quand elle grandit
la flamme de mon cœur
laisse la place
ô douceur
à celle qui parle
à son âme

Dans ses yeux des cieux
et quand elle bouge
vire au rouge
descend au centre
de mon ventre
c'est la terre qui me touche
ancre sa goutte
élixir divin
qui sort de mes seins

Aux caresses intérieures
elles viennent d'ailleurs
forge dans mes reins
et la femme devint
douce puissance
celle qui coule
dans son sang.

Attachements

On avait les mêmes
cris
quand on se disait
rien ne sert
de continuer ainsi
dans les demandes
attentes
attachements
c'est toi que je voulais
être
c'est toi qui est devenu
douce amère
agonie
mise à mort
mise à nu
et pourtant
pourvu que ça dure


Quel était cet enfer
entre nous à chaque fois
que c'était
la dernière fois
vous savez
quand ça te prend
tu deviens
le feu de ton sang
de ces brasiers
qui n'te laisseront pas
innocent
les demandes attentes
attachements
pourvu que ces dépendances
deviennent
blanche lumière
prières
entrez dans ma paix


On avait les mêmes
cris
quand on se disait
rien ne sert
de continuer ainsi
et c'est toi qui
le premier a compris
que sous ce nom
que d'ombres
ténèbres et putains
je les aime j'y reviens
je leur donne
le meilleur
pardon je pardonne
dors dans mon cœur
et que vienne
amour lumière
conjurer le sort
que je m'en sorte
on avait les mêmes
cris
quand on se disait
rien ne sert
de continuer ainsi.

vendredi 30 octobre 2015

A mon proche Un

Loin du bruit
loin des maux
des démons
je vous entends
vous accueille
je vous atteins
étreinte
au flambeau
sans fond sans forme
la foi
est ma qualité d'âme

Il paraît que là-haut
règne
la paix profonde
je me souviens
que tout est beau
quand je te vois
sur mon chemin
je sais que nous sommes
le fruit de sa Volonté
nous sommes
une étincelle de vérité
merci
pour ce retour
en ma mémoire
que Dieu soit avec toi

Je vous entends
vous accueille
je vous atteins
étreinte
au flambeau
sans fond sans forme
la foi
est ma qualité d'âme.

samedi 18 juillet 2015

A toi

Je t'ai déjà aimé
combien de fois
j'ai chanté pour toi
j'ai tout vu
de nos corps désarmés
avant qu'ils ne se soient mis
à s'aimer
j'ai dû accueillir
le rêve dans ma chair
je l'ai même fait renaître
blessing sur mes plaies
jamais je ne te connaîtrai

Je t'ai déjà aimé
combien de fois (x2)

C'est ainsi que va
la vie parfois
quand nous sommes
serrés dans nos âmes

je sais qu'il vaut mieux
en rester là
et avoir le courage
de regarder ça en face
sans fard
comprenne qui pourra
la brûlure s'éteindra
et seuls nos pas
sauront pourquoi

Je t'ai déjà aimé
combien de fois (x2)

Attends-toi
à me revoir dans l'au-delà
je n'ai pas l'air comme ça
mais je suis tenace
alors patience
le temps n'a aucune
importance
l'oracle a fait de moi
celle qui parle
Damour
sur la toile des jours
et quand ce sera
mon tour
c'est toi qui viendra
cueillir ma voie
poser un baiser
souffle sur les restes
de mon âge

Je t'ai déjà aimé
combien de fois (x2).

Illustration: Weidner Mélanie

mardi 9 juin 2015

Remerciements

Qui étais-je
et toi qui étais-tu
t'en souviens-tu
on oublie avant d'atterrir ici
et idem
quand la mort nous dit
je t'aime

T'en souviens-tu
peines et joies
et ces amours comme des cuirasses
qui nous font encore mal
qui étais-je
et toi qui étais-tu
au moment où on s'est mis
nus
dans les bras de l'oubli
impression de déjà vu
déjà connu
j'ai goûté aux âmes exilées
pardon pardonner
le coup de glaive
et la chute dans mes rêves
qui étais-je
qui étais-tu
il nous en aura fallu
des siècles de désert
pour changer la guerre
devenir lumière
au moins sous nos paupières

T'en souviens-tu
on oublie avant d'atterrir ici
et idem
quand la mort nous dit
je t'aime

J'ai pris l'onyx noire
je suis allée de fleuves en fleuves
pour laisser mourir
celle qui de naufrages en naufrages
peinait à voir
toujours au combat
et dans l'arène
on voyait qu'elle
j'ai goûté aux âmes exilées
je crois bien
que j'en ai mises
dans mon sang dans mes seins
qui étais-je
qui étais-tu
on s'est pourtant mis à nu
jusqu'aux entrailles de nos démons
pour redonner vie à la vie
sous l'épiderme
dans la tête
et quand j'ai vu ton visage


Qui étais-je
et toi qui étais-tu
t'en souviens-tu
on oublie avant d'atterrir ici
et idem
quand la mort nous dit
je t'aime.

mercredi 27 mai 2015

Gratefullness

Parfois mieux vaut se taire
elles parlent d'elles-mêmes
la douleur les plaies
puissance
des illusions des sens
mieux vaut se dire
seule
ici ou ailleurs
loin des rapaces
images miroirs
à quoi ressembles-tu
quand on t'aura sorti
du temple de ta nuit
des fards du charme
pour ceux qui veulent encore jouer
avec ces armes


Parfois mieux vaut se taire
je chante dans ma prière
ferme les yeux
aux monstres voraces
ils se nourrissaient de moi
tant que j'aimais
être leur proie
mieux vaut se dire
que tout ça c'est fini
j'appartiens
à toutes les caresses
nouvelles
elles me rendent
ma lumière
je sors du sortilège
gratefullness
que la vie advienne
parfois mieux vaut se dire


Elles parlent d'elles-mêmes
la douleur les plaies
la bouche a donné
assez donné
de ces cris du cœur
je me reconnais
j'ai le visage de la terre
et mon ventre est plein
de peuples féroces
de guerres défaites
j'ai le visage de la paix
à quoi ressembles-tu
quand plus personne
ne se trompe
de personne
ma joie recouvre
ton dernier souffle
je sors du sortilège
et que la vie advienne
parfois mieux vaut se taire
mieux vaut se dire
que tout ça c'est fini
c'est fini.

mercredi 20 mai 2015

Je sais qui je suis


Quand je prends
ma tête entre mes mains
je laisse aller
tu n'es pas loin
j'écoute
la vie sourd
l'enfant sa main s'ouvre

J'y ai laissé
un corps blessé
une femme qui s'en va
je n'suis plus ça
je m'identifie
quoiqu'on en dise
et moi-même en ennemi
au meilleur
respect dignité valeur
quelle que soit la douleur
les cris encore emmurés

Quand je prends
ma tête entre mes mains
je laisse aller
tu n'es pas loin
alors qui sait
qui prie
dans mes prières
qui se risque à ouvrir
à faire chanter mon cœur
quelle que soit la douleur
les cris encore emmurés
je sais quoi faire
qui tu es
je m'identifie
à la beauté de ta présence
c'est immense
comme la vie
qui s'avance

Je laisse aller
tu n'es pas loin
encore un pas
une frontière
au sommet d'un silence
enfin j'ai renoncé
arraché un non
j'ai couru longtemps
pour dire A Dieu
aux yeux malheureux
attentes envies
quelles sont ces illusions
qui mangent
te vident
j'écoute
la vie sourd
l'enfant sa main s'ouvre
je laisser aller
laisser aller.


lundi 18 mai 2015

J'ai parlé trop longtemps

A toi
que j'ai cru trouver
dans la mort naissance
renaissance
tu étais au début
tu seras à la fin
et moi je n'aurais rien vu
à vouloir chercher
pour trouver
pouvoir possession
possédée
souviens-toi
la solitude lassitude
le trou sans fond
le manque qui te prend
dans la séparation
illusion

En ce jour je t'approche
dans mon âme la nuit
me fait savoir
tu es tout et partout
arrête de chercher
ailleurs
que dans la caresse
du jour

A toi
que j'ai appelé
amour
tu n'es ni homme ni femme
tu échappes
à tous ceux qui prétendent
parler de toi
je ris de moi
ni ici ni ailleurs
ainsi allons-nous
brûler nos ailes
à chercher le soleil
monts et merveilles
dans l'autre souriant
sa beauté ardente
et passe l'ivresse
des sens
la voix qui était troublante

Tu es tout et partout
arrête de chercher
ailleurs
que dans la caresse
du jour

J'ai parlé trop longtemps
aux autres passants
exigeant des réponses
j'ai demandé un amant
le bord d'une épaule
croyant encore pouvoir
y poser
ce qui restait de mon âme
comment pouvais-je savoir
qui a modifié mon regard
pour qu'enfin je vois
je repose en toi
pas de mains pas de visage
j'ai juste accepté
de ne pas savoir

Tu es tout et partout
arrête de chercher
ailleurs
que dans la caresse
du jour.


mercredi 13 mai 2015

L'autre moi-même

Je m'adresse
à l'autre partie de moi-même
à celle qui résiste
elle serre les poings
crache du venin
mais quand plus rien ne va
rien ne sert
d'aller encore plus bas
je sais bien c'est humain
d'en vouloir
de rester attaché
à l'attachement
d'aimer comme un fou
de croire que l'autre est tout
penser en termes de dualité
et vivre comme un rat
piégé en 3d
alors je me dis que
quand plus rien ne va
rien ne sert
d'aller encore plus bas

Je m'adresse
à celle que j'aime
je paye le prix fort
pour réussir à lui parler
avec humilité
pardonner me pardonner
je t'ai embarquée
dans quelles galères
sur quels chemins de misères
quels sont ces rôles
de victimes de bourreaux
qui nous collent à la peau
je cherche le chemin
entrer au cœur de ton cœur
ouvrir en douceur
par-delà les mots et la peur
je m'adresse
à la femme la prêtresse
Marie la vierge
pour qu'elle protège
toutes celles qui putains
de leur vie ne font rien
elles ont bradé leurs âmes
aux hommes de passage
mais que dis-je
vampires et suceurs
du sang de la chair
de la Terre
qui se vident à vouloir prendre
ils portent le manteau noir
de ceux qui jusque dans leurs tombes
auront dans leurs regards
macabres
la plaie du monde
le trou meurtri
des amours avortés

Je m'adresse
à l'autre partie de moi-même
elle sait que je l'aime
comme je peux
elle sait que je fais
souvent le vœux
d'être un au lieu d'être
deux
alors tant pis pour les énergies
les basses vibrations
celles que j'en vois encore
dans le plomb de mon corps
il sera changé en or
par le Verbe incarné
la force de la foi
elle ouvre la voie
quand plus rien ne va
rien ne sert
d'aller encore plus bas.

vendredi 8 mai 2015

Etre

Celui qui avance
celui qui cherche
par la force de ses nerfs
et qui s'en sort
jour après jour
en lui éclot l'amour



éclatent les clôtures
qui avance qui cherche
dans les profondeurs
dans le clair-obscur
entre la triche
le mensonge fragile
et toutes ces constructions
vouées à l'impasse
il nous faut combien de temps
des kilomètres au compteur
pour sortir la tête
de ce pense-bête
pour accepter de voir
qu'on se noit
à trop vouloir s'éviter
se réfugier

Celui qui avance
celui qui cherche
par la force de ses nerfs
et qui s'en sort
jour après jour
il s'en sort

A trop vouloir
se réfugier
dans les autres leurs regards
chercher l'amour ailleurs
parc'que c'est toujours mieux
que d'faire un pas vers soi
dans ce monde étranger
que j'ai laissé tomber
depuis combien d'années
des kilomètres au compteur
pour sortir la tête
de ce pense-bête
quand tout à coup
elles s'ouvrent
je parle des blessures
de celles qui poussent
derrière la porte
ça peut s'appeler une maladie
un mal à dire
à s'faire entendre
quand toi tu verrouilles
les écoutilles
et dansent les symptômes
la valse des fantômes
à trop vouloir s'éviter
se réfugier

Celui qui avance
celui qui cherche
par la force de ses nerfs
et qui s'en sort
jour après jour
il s'en sort

Alors ça t'amuse plus vraiment
le jour où ça fait mal
où tout ton corps appelle
un peu de place
et lui laisser la voix
parole à celui
qui s'est tu trop longtemps
à coups de maux meurtris
il a voulu te dire
te donner
ce qui restait de lui
des kilomètres au compteur
pour sortir la tête
de ce pense-bête
assied-toi
prends place en toi
et que ton cœur
ton corps se confondent
que chaque action
soit ton intention
chaque action ton intention
imagine toi
mieux que ça
quelque chose de grand
vaste immense
toujours présent
dès que tu l'entends
partout où sont les hommes
le vivant
comme un accueil
comme une femme
quand elle ouvre ses bras


Celui qui avance
celui qui cherche
par la force de ses nerfs
et qui s'en sort
jour après jour
il s'en sort .

dimanche 5 avril 2015

Pour certaines raisons

Pour certaines raisons
parfois j'me cache
au fond d'une valise
derrière un nuage
pour certaines raisons
c'est juste
pour certaines raisons

Et c'est certain
je n'ai nulle autre main
dans ma main
mes face-à-face
avec le soir
pendant qu'toi tu parles
à ta compagne
je parle à mon âme
savoir si elle veut m'épouser
une fois pour toutes
et qu'on y aille
jusqu'au bout

Pour certaines raisons
c'est juste
pour certaines raisons

Qu'on s'invente une histoire
mais je suis c'est qui
quelle identité
qui ne soit bafouée
la tête posée sur une épaule
l'autre devient
le centre de ta faim
et toi t'y laisses
les lignes de ta main
pour certaines raisons
c'est juste
pour certaines raisons
qu'on se laisse enivrer
qu'on se laisse attacher
à s'prostituer
pour pas traverser
le passage
des reflets solitaires
chercher autre chose
que le besoin de partager
son lit ses nuits
besoin de remplir
se vider se remplir
manger dormir
et continuer à faire
vite courir
par peur de perdre
mais tout est déjà perdu

Pour certaines raisons
c'est juste
pour certaines raisons

Alors parfois j'me cache
au fond d'une valise
derrière un nuage
à ruser avec la rue
les jugements
on passe notre temps
à vouloir imposer
à passer à côté
pour que quelqu'un accepte
pour une rencontre
un truc organisé
comme un voyage
une vengeance contre le temps
pour certaines raisons
c'est juste
pour certaines raisons
qu'on couche nos rêves
sous l'oreiller
pour être
conforme à la conformité
pour que quelqu'un accepte
de te dire je t'aime
en échange de quoi
pour pas traverser
le passage
des reflets solitaires
ça fait longtemps
qu'ça vous amuse plus vraiment
et c'est cher payé
dit la petite voix
aveuglée par le sommeil
le mien le tien
celui qui nous tient
par la force des habitudes
par l'usure
obsolescence programmée
de notre volonté

Pour certaines raisons
c'est juste
pour certaines raisons.

jeudi 19 mars 2015

Ouvre tes yeux

Ouvre tes yeux
je me dis
de m'ouvrir à la vue
du meilleur
même quand mon corps
se refuse à vivre
la solitude inerte
de celles qui blessent
décomposent
écrire pour refaire
le chemin à l'envers
sortir des Enfers
qui nous a donné
nous a pointé du doigt
précipitant la chute
où sont les fééries
contes et légendes
qui me manque ?

Ouvre tes yeux
et derrière tes yeux
regarde
le courage
il est fait d'un sang
ineffable
toujours là quand je l'appelle
et ça fait des siècles
l'humanité se relève
regarde la lumière
on peut nous faire
coucher à terre
morts et misère
regarde
ceux qui jamais ne se taisent
au sein de leur colère
savent nourrir la paix
dans l'ombre anonymes
quand je les croise
ils m'accompagnent


Ouvre tes yeux
je me dis
de m'ouvrir à la vue
du meilleur
quand la ville
me meurtrit
de sa laideur puanteur
vitrines et marketing
quand je cherche
un visage
quand je trouve
masques et maquillage
et chacun sur son portable
je leur envoie
le meilleur de moi
la couleur du cœur
celui de l'enfant
qui se nourrit d'étranges
mystères
un air de fête toujours
au bout des lèvres
ouvre tes yeux
je me dis
de m'ouvrir à la vue.

samedi 14 février 2015

Ta voix

Je te serre fort
comment te serrer autrement
moi qui croyais
ignorer le manque
parfois ça te prend
tu sens ton cœur en cendres
et souffle le vent
la poussière
et commence la galère
alors j'implore le Père
Dieu et les Déesses
je demande à la Mère
si on pouvait tout refaire

Je te serre fort
comment te serrer autrement

Moi qui croyais
de ma superbe
et dans ma solitude
allez savoir pourquoi
que tout était en moi
et toi
ta voix sa douceur
il faut rester fort
pour pas entendre ça
que dedans ça me glace
que tu n'sois pas là
moi qui croyais
avoir trouvé
avoir touché la lame
celle qui au fond t'écrase
il faut rester fort
et se dire qu'en abyme
on se met on se voit
et c'est mieux qu'une image

Je te serre fort
comment te serrer autrement

Et toi
ta voix sa douceur
qui m'a changée en fleur
qui a mangé son cœur
moi qui croyais
savoir être
n'importe où
n'importe comment
j'ai beau essayer
le ying et le yang
c'est l'homme qui me manque
rester fort il faut
rester fort
comme celui qui avance
celui qui
sur la corde danse
j'apprends à attendre
je porte l'enfant
sa candeur
savez-vous il est rieur

Je te serre fort
comment te serrer autrement.

Ma prière

C'est juste une parole
descendue en moi
c'est un souffle un son
qui parle entre nous
et quand ça te touche
quand c'est dedans
c'est un temple
à la bouche bohème
aux cheveux filés d'étoiles
filantes

Tu sais dans mes prières
je me tais
dans mes prières
je t'aime

C'est juste une manière
pour devenir
n'avoir plus rien à dire
juste être
amour éternel
dans les reflets dans l'air
dans le feu de la terre
tu verras mes racines
et quelle que soit la galaxie
elles t'enivrent
immobile immobilisent
la haine les peurs
et l'alchimie divine
fait son œuvre

Tu sais dans mes prières
je me tais
dans mes prières
je t'aime
dans mes prières je me tais
dans mes prières je t'aime

J'ai fait mes premiers pas
et c'était pas bien tendre
à mon père à ma mère
à la vie elle-même
j'ai manqué de respect
perpétuant sans faim
le règne des ignorants
il a fallu grandir
battue dans la bataille
il a fallu apprendre
à être différente
à mon père à ma mère
à la vie elle-même
j'ai manqué de respect
il a fallu apprendre
à ouvrir tous mes sens
et qu'elle passe dans mon sang
cette lumière qui énerve
tous ceux qui sont en manque

Tu sais dans mes prières
je me tais
dans mes prières
je t'aime
dans mes prières je me tais
dans mes prières je t'aime.

vendredi 16 janvier 2015

Lucidité

Le centaure le dragon
la licorne le griffon
ailes et serres
l'aube la rencontre
ils annoncent
entre la peur et la lumière
un murmure
une armure immortelle
c'est un amour
il est parfait
un amour il est parfait

Ils annoncent
ô guerrier de lumière
lucide et attentif
centré dans l'intime
conviction
que nous valons mieux
que nous pouvons
par notre âme
connaître le savoir
aimer le faire voir
ils annoncent
ego et divisions
à la télévision
stimuler les stimuli
émotifs
et barbarie
c'est sans compter
sur notre identité
c'est un amour
il est parfait
un amour il est parfait

Le centaure le dragon
la licorne le griffon
ailes et serres
en conscience ta conscience
à ce stade n'écoute pas
dans la rue n'écoute pas
le règne de l'Empire
du pouvoir qui trafique
ego et divisions
ils annoncent
embrouilles dans la matrice
de la jeunesse
faut faire des terroristes
une cybersuperpolice
à qui profite
au lieu de nous élever
nous dresser
les uns contre les...
contrôlés
parc'que tous ensemble
nous sommes
puissance de la puissance
entre la peur et la lumière
un murmure
une armure immortelle
c'est un amour
il est parfait
un amour il est parfait.