jeudi 16 octobre 2014

A te prendre le mur

Sais-tu
qu'avant de tomber
je me balançais des histoires
tu pouvais y croire
j'avais dans la tête
des yeux de poète
et comme je cherchais
je trouvais
sais-tu
qui te pousse
à bout de souffle
à te prendre le mur
un matin de confiance

Alors
peut-être que nous sommes
dans la chute
la chance
celle qui sommeille en nous
jusqu'à la dernière fête
la première tristesse
jusqu'à c'que ta tête
dans la fêlure
se reflète

Sais-tu
qu'avant de tomber
de l'horizon je n'enivrais
sur la page
je posais mon âme
au temps de l'enfance
à foncer dans le songe
sur la route
pas d'impasse
pièges et tracas
pas de l'amour
sais-tu
qui te pousse
ô mensonges
ô blessures bien sûr
jusqu'à être nu

Alors
peut-être que nous sommes
dans la chute
la chance
celle qui sommeille en nous
jusqu'à la dernière fête
la première tristesse
jusqu'à c'que ta tête
dans la fêlure
se reflète
peut-être que nous sommes
à ce moment ce présent
à toucher le fond
à laisser fondre
le dehors dedans
le vrai les faux-semblants
ô les autres
ô cette image
de l'ego
suis la brisure
vois la chute
jusqu'à c'que
ta tête dans la fêlure
se reflète.

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