dimanche 4 décembre 2016

Morsure d'amour

On nous avait dit
déjà tout de la vie
on savait
qu'on était pas du monde
clone
dans le froid la douleur
la morsure d'amour
je me réveille
allez debout

Mon souffle est un rythme
pulse
sans effort
connecté au centre
cardiaque
initié aux arts
je me réveille
allez debout
et que chacun d'entre vous
sente la danse
le feu de la femme
est sans transigeance

On nous avait dit
déjà tout de la vie
on savait
qu'on était pas du monde
clone
dans le froid la douleur
la morsure d'amour
je me réveille
allez debout

Il est venu
majestueux
quand la noirceur
de la nuit
attirait le reptile
pulse
sans effort
connecté au centre
cardiaque
l'animal est parti
dans les flammes

Souffles d'ondes
vibrales
de haut en bas
elle est tombée
sur moi
la morsure d'amour
une marque dans le cou
parce que
je suis l'une d'entre vous


Je me réveille
allez debout
et que chacun d'entre vous
sente la danse
le feu de la femme
est sans transigeance.

samedi 19 novembre 2016

Qui sont-ils?

Essuie tes yeux
avec ton âme
il est temps de voir
les vaisseaux
sur ces mers dégagées
au-dessus de la ville
dans les cieux en tempête
qui sont-ils
quel oubli mange nos vies

Ma tête en feu se souvient
à briser les croyances
les Idoles de la condition
humaine
j'ai retrouvé mes rêves
je suis sortie du sommeil
qui sont-ils
dans la déchirure du ciel
à venir partir
remettre en ordre
la génétique et ses codes

Essuie tes yeux
avec ton âme
il est temps de voir
dans nos douleurs
faites de peurs
dans les murs de l'orgueil
autant d'ombres prisons
un horizon à renverser
une perspective nouvelle
hors de la Caverne
platonicienne

Le jour où j'ai vu
la Lumière
les frontières temporelles
la chronologie de merde
autant d'ombres prisons
la tête coincée dans la terre
je redresse l'échine
par-delà les religions
un nihilisme qui fait ambiance
délétère
le jour où j'ai vu
la Lumière
j'ai retrouvé mes rêves
je suis sortie du sommeil
qui sont-ils
quel oubli mange nos vies.


mardi 15 novembre 2016

La clef du temps

Le paysage s'est arrêté
j'ai pleuré
le long de l'arbre
j'ai mis son ventre
dans mon ventre
et que tout le reste
s'en aille

Où es-tu
toi qui est moi
pas dedans
pas dehors
et la frontière en guerre
ne me dit plus
Rien

J'ai mis ton ventre
dans mon ventre
comme un jour nu
né de la mort
encore présente
je t'ai senti enfant
je t'ai vu
dans les âges du temps

Un seul pas aura suffi
combien de fois répété
toute ma vie durant
qui décide quand
s'ouvre cette porte
ce cœur en forme
de feuille morte

Qui es-tu
toi qui est moi
pas dedans
pas dehors
et la frontière en guerre
ne me dit plus
Rien.


jeudi 3 novembre 2016

La loi du monde

C'est la loi du monde
qui croit trouver
amour amitiés
des autres pour combler
le silence
les cris de l'enfant

Rien ne sert
de courir t'accélère
et moi tout c'que j'veux te dire
c'est je t'aime

C'est la loi du monde
un jour je l'ai vu
depuis l'angle mort
et comme un gant
à moitié crevé
ma vie s'est retournée

Le forçat est devenu
dans ses yeux rieurs
son ami le meilleur
une mère un père
un corps debout
et toute cette lumière
d'où qu'elle vienne

Rien ne sert
de courir t'accélère
et moi tout c'que j'veux te dire
c'est je t'aime

C'est la loi du monde
il est là pleure
se tord les bras
et tous ces rejets ça fait mal
jusqu'à c'que le miroir
devienne soi
j'y vois une aube
une aurore
la force de Dieu
la foi au-dessus des toits

Rien ne sert
de courir t'accélère
et moi tout c'que j'veux te dire
tout c'que j'veux te dire

C'est la loi du monde (bis).

dimanche 14 août 2016

Laissez-vous


Laissez-vous aller
une nouvelle virée
dans la danse du monde
laissez-vous pousser
par la vie
je ne vois plus rien
il me reste quelques mots
en guise de repère
une maison à remettre
d'aplomb
et ma valise
depuis longtemps criblée
par les balles de l'orage

Laissez-vous aller
elles vont pousser
les racines
elles vont nourrir mon âme
en peine
qui voudrait bien mourir
qui voudrait bien vous dire
la haine le dégoût les peurs
ce qui plombe les corps
ce qui nous courbe
à devenir fourbe

Laissez-vous pousser
les racines
dans vos cheveux
sur le bout de vos ongles
marchez
dans vos pieds
jusqu'à sentir
le corps vivant
qui nous prend nous porte
la Terre qui nous aime
que j'appelle
au secours mon amour
apporte-moi
ton amour
laissez-vous porter
dansez poussez.

mercredi 13 juillet 2016

On se croit beau

On en a eu des impasses
tout seul dans les yeux
de la vie
on se croit beau
on se croit mort

Dans mes jours dans vos nuits
dans les chutes temporelles
énergie vortex
qui te donne te prend
te mord et caresse
la blessure et les plaies

J'en ai vu d'autres
la routine des galères
j'en ai fait
la matrice de mes rêves
la vie comme ça
tu sais moi ça me va

On en a eu des impasses
tout seul dans les yeux
de la vie
on se croit beau
on se croit mort

On se croit beau
on se croit mort

Dans mes jours dans vos nuits
qui peut savoir
qui nous sommes
la même personne
qui se cherche
dans les guerres
qui veut croire à la paix
sans jamais aller voir
sans caresser son âme
de tout son corps
de toute son âme
refermer la blessure
et se dire dans la rue
vous les autres moi-même
je vous dis je vous aime

On en a eu des impasses
tout seul dans les yeux
de la vie
on se croit beau
on se croit mort

On se croit beau
on se croit mort.

dimanche 5 juin 2016

Je t'imagine souvent

Je t'imagine souvent
c'est soudain
à brûle-pourpoint
quand t'es là
quand tu viens
quand la vérité descend
fait sa place
se fraye un chemin
du ciel à la terre
passe entre mes reins
c'est un ouvrage divin

Toi qui est Dieu
en moi
qui est nous
qui sont-ils
ceux qui ne te voient pas
qui passent à côté
de leur vie
de leur âme
sans frémir sans brûler
sans toucher
le nerf de la foi

Je t'imagine souvent
dans cet astre couchant
sur ma face un baiser
et ce feu dans mes yeux
ouvrant la vue
à la Voie
maintenant je sais pourquoi
j'ai vécu je suis là
quand tu viens
quand la vérité descend
fait sa place
se fraye un chemin
du ciel à la terre
passe entre mes reins
c'est un ouvrage divin

Je t'imagine souvent.

vendredi 13 mai 2016

Les mondes

Tout entier porté
par le souffle du sang
par le son de la Voie
elle tombe en toi
bouge les nerfs
brûle les poings
je t'aime
comme hier comme demain
ici ou ailleurs
peu importe
le temps la douleur
je te porte
dans le sein dans la chair
dans le temple sacré
ça crie amor
ça crie amour

Peu importe
le temps la douleur
quand elle vient se poser
la joie entre en moi
change mon regard
où sont les frontières
entre nous les vivants
et avec ceux qui ont
tout le temps maintenant
je connais ces mondes
je les entends je les chante
je te porte
dans le sein dans la chair
dans le temple sacré
ça crie amor
ça crie amour.

vendredi 22 avril 2016

Bénédiction

Que chaque action commence
par une bénédiction
devant nos pas
et avant que ne s'ouvrent
nos bouches
je dis et je pense que
Dieu est avec nous
Dieu est en moi
dans mon corps
dans mes bras

Que chaque action commence
par une bénédiction
au nom de la grâce
du pouvoir des miracles
au nom de qui nous sommes
merci à toi
que je ne connais pas
j'ai donné j'ai reçu
je donne et je reçois encore
et au passage la mort
me caresse m'emporte
je l'entends déjà dire
comment as-tu aimé
dans la rage dans les peurs
au cœur de la colère
je répondrai
je n'ai été que moi-m'aime

Que chaque action commence
par une bénédiction.

Amor amour

Nous avons
à poumons ouverts
reçu le monde
son éveil ses revers
il ne restera rien
dans l'horloge humaine
de nos paroles tombées
comme des pas portés
vers où vers qui

J'ai joué le jeu
séparés séparation
juste une illusion
nous dit-on
et quand elle viendra
apporter son message
elle me dira la mort
amor amour
souviens-toi
tu t'appelles comme moi

Nous avons
à poumons ouverts
reçu le monde
son éveil ses revers
nous avons cru
faire semblant
jouer s'abimer
avec qui avec quoi
elle revient éternelle
l'expérience la matière
je l'aime je m'y perds

J'ai entendu le mets sage
je l'ai bu dans mes yeux
et ma gorge encore ouverte
ne cesse ne répète
« elle me dira la mort
amor amour
souviens-toi
tu t'appelles comme moi (bis). »

vendredi 26 février 2016

Pense à toi

Quand je pense à toi
pense à toi
comme une caresse
tendre
dans mon cou
une brise marine
qui descend
elle fait revivre
et dans mes reins
je la retiens

Je pense à toi
pense à toi
je pense à toi

Quand je te vois
loin de moi
serais-tu
éphèbe la beauté
dans ton regard cette âme
dans tes mains tes jambes
je fais des mélanges
surprenants
rien ne blesse
rien ne me laisse
je t'aime

Je pense à toi
pense à toi
je pense à toi.

jeudi 4 février 2016

A chacun

Je parle
à ceux qui savent
qu'ils portent en eux
l'unité
la paix retrouvée
qui l'ont tant attendue
guettée chez l'autre
aimée hors d'eux mêmes
dans cette obscure
et vaine vanité

Je parle aux autres
qui ne veulent pas encore
savoir
quel amour les touche
étincelle flambeau
que de portes à passer
épreuves guerrier
que ton cœur
soit bien arrimé
que ta foi ne lâche

Je parle à chacun
et à moi en premier
à celui qui m'a donné
un nom
une voie à aimer
quoiqu'il arrive
chaque jour
je remercie
pour être en moi-même
cette prière
éternelle.