mercredi 18 juin 2014

La Beauté

Quand tu prendras
une part de moi
sur ton âme
ouvrière
quand tu prendras
dans ma chevelure
la femme sans armure
je saurais qui je suis
je le serais
je saurais

Quand viendra le moment
tu sais celui
de la nuit intérieure
où les pleurs
ne parlent plus
d'aucune lueur
tu m'apprendras à trouver
l'oiseau d'autrefois
ses ailes son ivresse
et je me roulerais
dans ton regard
attends-toi
à trouver
dans ma morsure
la nudité de l'azur
quand tu seras
sur moi
je saurais qui je suis
je le serais
je saurais

J'ai toutes les raisons
de douter
j'avance mes pieds
vers la maison du miroir
je crois faire
des pas vers toi
j'y laisse mon visage
mon enfance
je m'enfonce
j'ai toutes les raisons
de t'aimer
toutes les raisons
d'y passer
je crois faire
des pas vers toi
mais l'image me renvoie
à mes défis ma folie
j'y laisse mon visage
mon enfance
je prends la mesure
de la distance
mais quand tu seras
sur moi
attends-toi à trouver
la beauté
de pourpre habillée
je saurais qui je suis
je le serais
je saurais.

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