Quand on s'aimait
tu te souviens
sur les lèvres
de nos parfums
sur la chair
pérenne
du destin
Quand on s'aimait
pour la bonne cause
celle qui cogne et griffe
fait de nous
les démons de la sève
de la vie
Quand on se faufilait
l'âme entre les arbres
je me souviens
d'avoir été
ta bouche tes mains
le parchemin
je me souviens
de tes reins
du feu de fête
dans nos têtes
des tours de langue
dans la chair ouverte
Quand on s'aimait
pour la bonne cause
celle qui fait de nos sexes
autre chose
que des trous inertes
Je me souviens
j'étais cet aveu
j'étais
sous la peau et le feu
l'incandescence
indécente.
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